In April 1945, the Allies liberated the western part of Overijssel. Via Deventer, where the Twentol Drama was a tragic setback for the resistance, the Canadian liberators pushed northward. On 14 April, Zwolle was liberated, thanks in part to Leo Major, who became famous for his daring reconnaissance mission. Around the same time, Staphorst and Steenwijk were also liberated, with the involvement of local resistance fighters.Set out and discover these remarkable stories on location. And don’t forget to enjoy the historic Hanseatic cities of Deventer and Zwolle and the beautiful IJssel landscape along the way. Staphorst and Steenwijk, each with their own distinctive character, also have much to offer—not least the committed residents who are determined to keep the wartime past alive through their stories and give it lasting meaning.

The Netherlands

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​Soldiers of the Canadian Scottish Regiment advancing to the village of Olst. ​

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The oxerhof mansion, a startpoint of the route.

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In Colmschate, where a monument is eriged commemorating the liberation in April 1945, stands a LGBTQI+ flag with the inscription 'Peace'.

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In the Footsteps of the Canadians Along the IJssel to the North

Le 12 avril, plusieurs régiments canadiens s'approchent de la ville de Zwolle. Le lendemain, Wijthmen est le premier village de la commune de Zwolle à être libéré par le Régiment de Ia Chaudière, partie francophone de la Troisième division d'infanterie canadienne. Les soldats canadiens prennent position à partir de là pour avancer sur Zwolle. Mais quelle sera l'ampleur de la résistance ? Le commandant du régiment, le colonel Gustave O. Taschereau, décide de demander à deux volontaires d'effectuer une reconnaissance. Ils doivent recueillir des informations sur les forces allemandes et, si possible, entrer en contact avec le maquis local.C'est ainsi que le caporal Willy Arsenault et le soldat Leo Major, se présentent pour cette mission risquée. De l'autre côté de la Heinoseweg, ils partent à pied vers le centre de Zwolle. La ferme de la famille Van Gerner, située au 13 Heinoseweg, sera leur point de départ dans la soirée du 13 avril. Selon une déclaration ultérieure de Leo Major, les deux hommes étaient seuls à ce moment-là ; le fils d'Hendrik van Gerner a déclaré dans une interview que cette ferme était utilisée par le régiment comme point de repli. Quoi qu'il en soit, il est certain que dans cette ferme, Major et Arsenault ont parlé à ce fermier de Zwolle, Hendrik van Gerner, qui les a mis en garde contre les tireurs allemands. Major et Arsenault peuvent ensuite poursuivre leur route.Hendrik van Gerner a rencontré Leo Major, ou le « premier libérateur de Zwolle », à plusieurs reprises après la libération, la dernière fois en 2005.

Reconnaissance risquée à Zwolle  - 

<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/U309RbPYPU0" start="0"></iframe></div>Le 14 avril 1945, le Régiment de la Chaudière du Caporal Leo Major n'était pas le seul régiment impliqué dans la libération de Zwolle. Par exemple, le "second" éclaireur canadien était un soldat du Regina Rifles Regiment. Entre 9h15 et 10h30, Lorenso Bergeron traverse Zwolle et prend contact avec le résistant Jan Graver. Comme Major, Bergeron signale au commandement de l'armée que les soldats allemands se sont retirés. Or, il s'avère qu'ils ont fait sauter les deux ponts de l'IJssel en partant vers la région du Veluwe.Fort de cette information, le commandement de l'armée ose donner l'ordre d'attaquer. Les différents régiments entrent dans Zwolle par Assendorp et par la Wipstrik. En effet, ils ne rencontrent que peu de résistance et à 11h00, le sergent Frank Brown (7e régiment de reconnaissance) rapporte par radio : "Je suis assis sur les marches de l'hôtel de ville de Zwolle. Pas d'ennemi". A 13h00, les cloches de la ville sonnent pour célébrer la libération.Une atmosphère de fête s'installe au sein de la population, qui acclame les libérateurs sur la Grand-Place. Sur la Grand-Place, dans le bâtiment du club "De Harmonie" (aujourd'hui Café Blij), se trouvait également le quartier général de la section de Zwolle des forces armées intérieures (BS). Dans les premiers jours qui suivirent la libération, la BS resta en contact avec les Canadiens et fut chargée de surveiller les voies d'accès à la ville.

Fête de la libération sur la Grand-Place de Zwolle

Thomas Graeme Gibson est né le 6 avril 1908. Le 8 avril 1943, à l'âge de 35 ans, il devient le plus jeune brigadier-général de l'armée canadienne de l'époque, ce qui témoigne de ses qualités exceptionnelles de dirigeant et de tacticien. Ces qualités joueront bientôt un rôle essentiel dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. À l'approche de la fin de la guerre, Gibson prend le commandement de la 7e Brigade d'infanterie canadienne, qui fait partie de la 3e Division d'infanterie canadienne au sein de la 1re Armée canadienne. Entre février et juin 1945, sa brigade a mené des opérations visant à libérer les provinces orientales et septentrionales des Pays-Bas. Passant rapidement de l'Allemagne au territoire néerlandais, la 7e brigade libère des villes comme Zutphen et Gorssel avant d'atteindre Deventer. Le 10 avril 1945, elle entre dans la ville de Deventer. Les forces allemandes se sont pour la plupart retirées, ce qui permet aux troupes canadiennes de prendre le contrôle de la ville avec une résistance minimale. Pour les habitants de Deventer, c'est la fin de cinq longues années d'occupation et le début de la liberté et de la reconstruction.Douze jours seulement après la libération, le 22 avril 1945, Thomas Gibson a été nommé premier citoyen d'honneur de Deventer. La cérémonie officielle et la remise du certificat ont eu lieu le 6 octobre 1945, lors d'une célébration publique de la libération de la ville. Le même jour, la Zwolschestraat - rue principale menant à la ville - a été rebaptiséeTG Gibsonstraaten son honneur. Cette rue reste un hommage durable à l'homme qui a conduit Deventer vers la liberté. Après la guerre, Gibson est retourné au Canada, où il est décédé à Toronto le 3 janvier 1986. À Deventer, cependant, son héritage perdure, non seulement à travers la rue qui porte son nom, mais aussi dans le souvenir de la libération et de l'amitié durable entre les Pays-Bas et le Canada.

Plaque commémorative T.G. Gibsonstraat à Deventer 

Leo Major est né le 23 janvier 1921 à New Bedford, aux États-Unis, aîné d'une fratrie de treize enfants. Il a grandi dans des conditions difficiles et a quitté la maison très jeune. À dix-huit ans, poussé par soif d'aventure, il s'est enrôlé dans l'armée canadienne. En tant que membre du Régiment de la Chaudière, francophone, il a été formé comme tireur d'élite et éclaireur, et a débarqué en Normandie le jour J. Au cours des combats en Europe, il a été blessé à deux reprises. En Normandie, il a perdu la vue de l'œil gauche, mais il est retourné au front. Plus tard, il a été blessé lorsque son véhicule a heurté une mine. Néanmoins, il a continué à se battre, déterminé à mener à bien sa mission. Son obstination l'a souvent mis en conflit avec ses supérieurs, mais son courage lui a permis de regagner son grade à chaque fois. La libération de Zwolle est le chapitre le plus remarquable de son histoire de guerre. Dans la nuit du 13 au 14 avril 1945, Leo Major et son ami Willy se sont portés volontaires pour infiltrer la ville et repérer les positions allemandes. Peu après leur entrée, Willy a été tué, ce qui a rendu Leo fou de rage. Seul, il attaqua plusieurs postes allemands, lançant des grenades, tirant avec son pistolet-mitrailleur Sten et capturant dix soldats allemands. Tout au long de la nuit, il répéta cette action à plusieurs reprises. Finalement, ses attaques incessantes semèrent une telle terreur parmi les troupes allemandes restantes qu'elles s'enfuirent de la ville. Au matin, les forces canadiennes entrèrent dans la ville, mais selon l'histoire, Leo Major s'y trouvait déjà. Il aurait passé six heures dans la ville, pris contact avec la résistance, puis serait retourné à son unité, complètement épuisé. Pour cet acte extraordinaire, il reçut la Médaille de conduite distinguée, l'une des plus hautes distinctions britanniques pour bravoure. Cependant, la libération de Zwolle n'est pas une histoire claire. Plusieurs régiments prétendent avoir été les premiers à entrer dans la ville. Le 7e régiment de reconnaissance a déclaré avoir avancé dans Zwolle dès le soir du 13 avril. Les Regina Rifles ont également envoyé des patrouilles le lendemain matin, ne trouvant aucune troupe allemande sur place. Même les résistants néerlandais d'Almelo ont déclaré être entrés dans la ville sans aucune force canadienne. On ne saura peut-être jamais avec certitude qui a véritablement libéré Zwolle en premier. Mais l'histoire de Leo Major, l'homme qui a libéré une ville à lui seul, reste l'un des moments les plus héroïques et captivants de la libération des Pays-Bas.A Zwolle, Leo Major est connu comme le premier libérateur allié de la ville. Il a été nommé citoyen d'honneur en 1985 et la ville a rebaptisé la Zuidbroeklaan en Leo Majorlaan en 2009.

Le caporal Leo Major et la libération de Zwolle

Alors que les soldats canadiens nettoient un verger sur le côté droit de la route, ils sont soudain soumis à un feu nourri d'artillerie et de mitrailleuses de la part des défenses allemandes. Un nid de mitrailleuses en particulier s'avère difficile à neutraliser. Un soldat canadien, profitant d'être à couvert, rampa vers l'avant pour s'approcher suffisamment pour lancer une grenade à côté de l'emplacement de la mitrailleuse, ce qui entraîna la mort d'un Allemand et en blessa un autre. Cela permit au reste des soldats canadiens d'avancer à nouveau vers le village.Cependant, après avoir avancé de 500 mètres, ils rencontrèrent une autre position de mitrailleuse ennemie. Faisant preuve d'un courage exceptionnel, le caporal Wilfred Paradis prend les choses en main. Armé de son fusil Sten, il risqua sa vie en chargeant la position ennemie sans aucun abri. Paradis tue un soldat allemand et détruit la mitrailleuse à l'aide d'une grenade bien placée. Cette action audacieuse lui permet, ainsi qu'à sa section, de poursuivre son avance et d'entrer dans Olst.En atteignant le centre du village, le caporal Paradis et ses camarades s'emparent d'une maison située à un carrefour important. Malgré leurs efforts, ils sont rapidement pris pour cible par un tireur d'élite allemand. Une fois de plus, le caporal Paradis a agi rapidement et de manière décisive, réussissant à tuer le tireur d'élite. Ses actions courageuses tout au long de l'assaut ont été cruciales pour la sécurisation du village.Vers midi, alors que les combats sont terminés, le major English rédige une déclaration brève mais importante :"À qui de droit : Le village d'Olst a été débarrassé de tous les Allemands".En reconnaissance de sa bravoure exceptionnelle et de son abnégation face aux tirs ennemis, le caporal Wilfred Paradis s'est vu décerner la prestigieuse décoration néerlandaise, le Lion de bronze.

La libération d'Olst

La nuit précédenteDans la soirée du 9 avril 1945, une bataille acharnée doit encore être menée. Les troupes allemandes ont partiellement saboté le Cröddenbrug pour bloquer un passage sur le Kanaal d'Overijssels. Malgré les dégâts et les tirs de mortier allemands, les troupes canadiennes parviennent à traverser le pont à pied et à prendre pied dans la zone boisée au nord de l'Oerdijk. Les ingénieurs entreprennent rapidement la construction d'un pont Bailey pour permettre le passage d'équipements plus lourds en vue de l'assaut final sur Schalkhaar et Deventer.<hr><h3>L'avancée</h3>Peu après minuit le 10 avril, les pelotons canadiens épuisés - dont la compagnie B de Janicki - avancent le long de l'Oerdijk en direction de Schalkhaar. Ils ont une connaissance exceptionnellement précise des positions défensives allemandes, en grande partie grâce au héros de la résistance Jan Koster, qui a risqué sa vie pour livrer une carte détaillée de Deventer montrant les barricades, les tranchées et les champs de mines. Malgré cela, ils se heurtent à une résistance acharnée.Sous un bombardement continu, les Canadiens avancent par courtes rafales, cherchant à s'abriter en chemin, jusqu'à ce qu'ils atteignent Brinkgreven. Là, ils s'abritent dans les bois avant de poursuivre leur route pour libérer Deventer plus tard le même jour. Les combats firent de nombreuses victimes - canadiennes, allemandes et civiles.<hr><h3>Souvenirs du 10 avril 1945</h3>"Nous avons dû traverser les champs avec des chars et rouler jusqu'à la périphérie de la ville. C'est là que nous avons perdu l'un de nos commandants", se souvient Janicki lors d'une visite à Deventer en 2023. Cette perte a été un coup dur pour lui, d'autant plus que son frère Dave avait déjà été tué plus tôt dans la guerre.Pourtant, Janicki se souvient du 10 avril 1945 comme d'un jour de joie :<blockquote>"Nous avons défilé dans la Lange Bisschopstraat. Il y avait des gens partout, debout sur les toits ou nous saluant de leurs fenêtres.</blockquote><hr><h3>"Une jolie petite fille blonde</h3>Parmi les personnes qui nous saluaient ce jour-là se trouvait Derthie Wolthuis. Janicki l'appellera plus tard cette jolie petite fille blonde. Ils deviennent amis en avril 1945, mais après la guerre, Janicki retourne au Canada et Wolthuis reprend sa vie à Deventer.Au tournant du siècle, après être devenu veuf, Janicki a renoué avec Wolthuis. Ils se sont mariés en 2002 et ont passé dix ans ensemble jusqu'au décès de Wolthuis en 2012.

Nick Janicki et la libération de Deventer

The German occupiers were determined not to surrender, especially at Wesepe, where Canadian troops faced stubborn resistance. In late summer 1944, the German troops had established defensive lines along the river IJssel, manned by 800 German civilians and local residents who had been forcibly employed to build these fortifications.As elsewhere, the Canadians could rely on reliable information from the resistance. In Boskamp, a few people reported to the Canadian troops with crucial information about the German positions in Olst. Jan Hoogland, a twenty-three-year-old man, and Leendert Immerzeel, almost twenty-three years old and from Kamerik, volunteered as guides. However, their reconnaissance mission on the night of 12-13 April 1945 ended badly. Hoogland and the two Canadian soldiers were captured by a German patrol. Hoogland was considered a terrorist and was given the death penalty by the Germans. On the day of Olst's liberation, the sentence was to be carried out at the Olsterbrug in Heerde, together with several members of the resistance from Heerde. The second guide, Leendert Immerzeel, also did not return alive. Near the Koekoeksbrug, his reconnaissance unit encountered a German guard post, which immediately opened fire. Immerzeel and a Canadian were fatally hit. Despite these losses, the Canadians, especially the 'B' Company of the Canadian Scottish Regiment, continued the attack on Olst with determination. They braved artillery fire and machine gun salvos, with Corporal Wilfred Paradis distinguishing himself by courageously taking the initiative, eliminating German positions and eventually liberating Olst on 13 April 1945. For his heroic deeds, he received the Dutch decoration, the Bronze Lion. Around noon, Major English signed a self-written document: 'To whom it may concern: The Village of Olst had now been cleared of all Germans'. What followed next for the Canadians on Overijssel territory was little more than a staged column exercise. The road was open, but the landscape was steeped in the aftermath of war. Ruined farms and cleared minefields testified to the intense fighting that had taken place around Olst.

The Village of Olst had now been cleared of all Germans

Deventer wartime history is inextricably linked to bridges. Until the early morning of the 10th of May 1940, there was an entirely different railway bridge on the site of the existing railway bridge. As the Germans invaded, after several failures, Dutch engineers blew up the bridge to prevent a German armoured troop train crossing the IJssel. Just in time, as the swing bridge over the canal near the Snipperling across the Overijssel Dike was disabled.Very soon after, the Germans constructed a makeshift emergency (railway) bridge. Only trains were allowed to cross. It was a 'Military Area’, therefore strictly forbidden territory: anyone who entered it risked being shot. This east-west rail line through Deventer was one of the supply lines to Berlin, which connected with the west of the Netherlands. The constant flow of supplies to the front, and the transportation of flying bombs to German launch positions in the west of the Netherlands, was a sufficient reason around October 1944 for Allied command to attempt destroy the railway bridge in particular.Sunday morning, the 15th of October 1944. Deventer was rocked for the first time by a major bombardment of the bridge. 34 bombers of the 137th Wing of the Royal Air Force dropped 24 one-thousand pounders. The bridge was indeed damaged during several bombardments but remained intact. In the final phase of the war, the reasoning changed: then it was important for the Allies the railway bridge remained intact for the liberation armies. On the 6th of April 1945, German forces very thoroughly blew up the railway bridge, from the ground, without hindrance from the enemy.&nbsp;

The railway bridge over the IJssel 

The Peet van Ommen couple take over The Veerman Hotel in May 1940. They have gained considerable experience in hospitality in Amsterdam and begin for themselves here in Wijhe. Although war has just broken out, the couple do well. Local associations use the hotel as their home base. The billiards, gymnastics and dance clubs: they all hold their weekly evenings at Veermans.The club is always crowded. During the war, there is increasing talk about the course of the war, illegal publications are read and the news of the Dutch Royal Family is spread by word of mouth. One of the regular visitors is Captain Walta. Although he works for the Dutch Labour Department, he also maintains contact with the resistance.Sometime in 1942, he encounters his old military comrade, Johan Dalemans, right here in the Veerman Hotel. Dalemans works for the Amsterdam underground, arranges accommodation for Jews in hiding, provides ration cards and distributes illegal publications. They devise a plan to help Amsterdam pensioners with extra food. Walta knows the people around Wijhe well and can easily provide food. Dalemans drives to Amsterdam.During those war years, The Veerman Hotel has a mixed group of guests consisting of businessmen, Nazi sympathisers and German officers, but also Jews in hiding. Whether one of them betrayed Jan Dalemans is unknown. The fact is that Jan Dalemans is arrested and taken to Scheveningen Prison. He dies facing a firing squad on the Waalsdorpervlakte. It was his last wish that The Veerman Hotel would continue after the war under the name ‘The Oranje Hotel’. And that is exactly what happened.

In the Footsteps of the Canadians Along the IJssel to the North

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Reconnaissance risquée à Zwolle -