Before and during the liberation of Leeuwarden, local resistance fighters deluded the German forces twice. The first moment was in December 1944, when the detention centre in Leeuwarden was raided by armed resistance. The action successfully freed 51 people without a single shot being fired.The second moment was when the German ‘Sprengkommando’ placed explosives on the Leeuwarden Post Office. The building was one of the key elements for the Canadians since it was essential to the functioning of telephony and telegraphy in Friesland. Destruction of the post office would have made communication between the advancing Canadians troops and the resistance sabotage groups much more difficult. But once the German troops tried to blow up the building, they discovered the local resistance had replaced the explosives by fake ones made of wood...Discover this story and many more along this beautiful 7 kilometers walk in and around Leeuwarden.

The Netherlands

Ruines of the Fliegerhorst

Bombing of the Fliegerhorst in Leeuwarden

Canadian tank on the Groningerstraatweg in Leeuwarden

April 15th, 1945. Leeuwarden gets liberated by Royal Canadian Dragoons. 

Fries Verzetsmuseum

Liberation close by, resistance in action 

Le bureau de poste de Leeuwarden était l'une de leurs principales cibles. Le bâtiment était essentiel au fonctionnement de la téléphonie et de la télégraphie en Frise. La destruction du bureau de poste rendrait beaucoup plus difficile la communication entre les Canadiens qui avancent et les groupes de sabotage de la résistance. Les soldats allemands placent des explosifs dans le sous-sol du bâtiment, prêts à le faire sauter à l'approche de l'ennemi. Les habitants des environs sont prévenus et doivent quitter leurs maisons. Mais lorsque les membres du "Sprengkommando" ont allumé la mèche, il ne s'est rien passé. Les cubes d'explosifs avaient été remplacés par de fausses copies en bois. Ils ont été dupés. &nbsp;Mark Wierda, étudiant en ingénierie et officier de renseignement dans la résistance, est le cerveau de cette action réussie. Pendant des semaines, il a travaillé sur son projet. Il a méticuleusement créé les faux cubes de "trotyl", également connu sous le nom de TNT, utilisés par les Allemands. Les cubes ont été lestés avec du plomb pour leur donner le bon poids. Du papier jaune a ensuite été collé sur les cubes, mais la couleur du papier s'est avérée trop foncée. Les cubes ont alors été blanchis jusqu'à obtenir la bonne teinte de jaune sous l'installation de la lampe solaire de l'hôpital Diaconessen. Le sceau original du fabricant de Trotyl a également dû être forgé. Le 11 avril 1945, les cubes étaient prêts.&nbsp;&nbsp;Les employés des PTT ont réalisé la dernière étape du plan : remplacer les vrais explosifs par les cubes en bois.&nbsp;Lorsque les techniciens des PTT sont entrés dans le sous-sol du bâtiment le lendemain, ils ont constaté que les Allemands avaient déversé leur colère sur l'équipement à l'aide de barres de fer. Heureusement, les dégâts sont limités. Le bâtiment monumental du Tweebaksmarkt a échappé au désastre. Sur les 72 cubes, sept sont restés intacts. L'un d'eux a été envoyé au prince Bernhard, un autre a fini au musée de la Poste et les cinq autres appartiennent au Fries Verzetsmuseum (musée de la Résistance frisonne). &nbsp;Mark Wierda n'a pas vécu assez longtemps pour voir le résultat de son travail. Avec ses deux jeunes frères, il a été exécuté près de Dronrijp le 11 avril 1945, quatre jours avant la libération de Leeuwarden.

Les forces d'occupation trompées avec de faux explosifs

Alors qu'une grande partie de la population de Leeuwarden accueillait les libérateurs, il y avait au moins une famille à Leeuwarden qui avait d'autres priorités. La naissance d'une fille était imminente. Au milieu des réjouissances, la petite Janny est née dans une maison de la rue Werkmanslust. Janny est le sixième enfant de la famille Jetten. Il y eut donc une double célébration dans la maison de Jetten. Même si on craignait toujours que les Allemands ne reviennent...&nbsp;&nbsp;Pour déterminer si l'on pouvait s'attendre à une contre-attaque allemande venant de l'ouest, une partie de l'escadron est bientôt repartie. Ils atteignent Franeker le même jour. Mais ils durent quitter à nouveau cette ville le jour même en raison de la présence allemande considérable à l'ouest de la ville. &nbsp;&nbsp;Une tentative allemande de reprendre Leeuwarden était cependant hors de question. Les Dragons reçurent des renforts du 7e régiment de reconnaissance du Duke of York's Royal Canadian Hussars dans l'après-midi du 15 avril. Et lorsque l'infanterie des North Nova Scotia Highlanders arrive dans la nuit du 15 au 16 avril, il n'y a plus aucun risque que les Allemands reprennent la ville. De plus, le 16 avril, une grande partie de la 3e Division d'infanterie canadienne a été accueillie dans la capitale frisonne.&nbsp; &nbsp; Les Dragoons ont apporté une contribution majeure à la libération de la Frise. Un concours de circonstances leur a également permis d'être la première unité canadienne à être accueillie à Leeuwarden. Le lien qui s'est alors développé entre Leeuwarden et les Royal Canadian Dragoons est resté depuis lors.&nbsp; &nbsp; En 1959, les Dragoons ont effectué une visite prolongée dans la ville. La libération a été commémorée lors de plusieurs rassemblements. Janny Jetten, une jeune fille de 14 ans née lors de l'arrivée des Dragons, a été surnommée la "fille de la libération de Leeuwarden" par les Canadiens et a été couverte de cadeaux. Leeuwarden a fait don au régiment d'une vieille horloge grand-père frisonne. Des délégations canadiennes ont également visité la ville au cours des années suivantes.&nbsp; &nbsp; En 1983, lorsque les Royal Canadian Dragoons ont célébré leur centenaire, une plaque maçonnée commémorant la libération de Leeuwarden a été dévoilée dans le bureau municipal. Leeuwarden commémore la libération par les Royal Canadian Dragoons chaque année le 15 avril. À cette occasion, en présence d'une délégation des Dragoons, le drapeau du régiment est également hissé par le maire. &nbsp; &nbsp; Les Royal Canadian Dragoons célèbrent la Journée de Leeuwarden chaque année le 15 avril, où qu'ils se trouvent dans le monde. Ce jour-là, le drapeau de Leeuwarden est hissé et le déploiement des dragons en Frise est commémoré.

Leeuwarden et les Royal Canadian Dragoons

Le 12 avril, les Royal Canadian Dragoons entrent en Frise à Noordwolde. Ils doivent effectuer des reconnaissances avec leurs véhicules blindés et atteindre la mer des Wadden le plus rapidement possible. Les troupes allemandes de Frise et de Groningue seront ainsi séparées. Dans la nuit du 14 au 15 avril, trois escadrons de dragons se trouvent à Suameer. Burgum n'a pas pu être atteint plus tôt dans la journée, car le pont de Burgum a été détruit par les Allemands.Pendant ce temps, non loin de là, il se passait toutes sortes de choses à Leeuwarden. Le 12 avril, les Allemands ont fait sauter l'aérodrome. Et ils quittent la ville le 14 avril. Leeuwarden ne sera pas défendue. La Burgerweeshuis (orphelinat civil), qui abritait plusieurs agences allemandes, est incendiée. Une tentative de faire sauter le central téléphonique échoua grâce à une intervention ingénieuse de la résistance.&nbsp; ; Au petit matin du 15 avril, la résistance descendit également en masse dans les rues pour occuper des points importants et capturer les Allemands restés sur place.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les Dragons de Suameer étaient en contact avec la résistance à Leeuwarden. En raison de différents rapports, il n'était pas clair s'il y avait maintenant des combats intenses à Leeuwarden ou si les Allemands avaient complètement quitté la ville. Comme les Allemands avaient fait sauter des ponts importants sur la route de Heerenveen à Leeuwarden, l'infanterie ne pouvait pas fournir rapidement de l'aide.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les Dragons sont donc allés jeter un coup d'œil par eux-mêmes. Dans un premier temps, une patrouille de quatre véhicules fut envoyée dans la ville par la Groningerstraatweg vers onze heures et demie.&nbsp; ; L'un des Canadiens à bord de ces véhicules raconta ce qui suit:&nbsp; &nbsp;&nbsp; "Alors que nous entrions dans la ville, franchissant la barrière de béton par l'étroit passage laissé à la circulation, nous fûmes accueillis par une patrouille presque hystérique d'hommes de la Résistance [...].En quelques instants, la nouvelle de notre arrivée s'est répandue dans la ville, et nous avons reçu un accueil fantastique alors que nous avancions lentement vers le centre-ville."&nbsp;Un habitant de Leeuwarden se souvient:&nbsp;&nbsp; "Nous vivions près de la Groningerstraatweg, où nos libérateurs sont passés. Nous étions des centaines à nous tenir là, des spectateurs heureux. Tout à coup, deux dames de la rangée se sont jetées en avant et ont passé leurs bras autour du cou des Canadiens en disant : "vous êtes enfin là!".&nbsp;Après que la patrouille a déterminé que la voie était libre, l'escadron C au complet, un détachement du Génie royal canadien et le quartier général régimentaire du lieutenant-colonel Landell ont suivi. Leeuwarden a été libérée. Des milliers de personnes descendent ensuite dans les rues. L'un des Canadiens écrivit:&nbsp; "Nous avons fait halte et avons été immédiatement entourés par des foules rieuses et hurlantes, apportant des fleurs pour nous les offrir, et acclamant chacun de nos mouvements. Les hommes de la Résistance étaient partout, faisant de leur mieux pour garder les gens dans les limites et hors des voitures, mais leurs efforts n'étaient guère nécessaires. Je n'ai jamais vu un rassemblement aussi satisfaisant de ma vie."&nbsp;

La libération de Leeuwarden

La direction du KP (Knokploegen) en Frise avait conçu un plan pour attaquer la Maison de détention depuis le mois d'octobre 1944. La décision de passer à l'action est tombée au début du mois de décembre 1944. Immédiatement, il a également été décidé quels prisonniers seraient libérés et lesquels seraient laissés sur place.&nbsp;A l'aide de faux papiers, le premier groupe de membres du PK, dont <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.liberationroute.com/nl/pois/1298/dokkum-museum-and-old-town-hall-jean-prosper-gautier-and-piet-oberman">le chef de l'action Piet Oberman</a>, a réussi à pénétrer dans le Centre de détention. Les gardes ont été maîtrisés et les autres membres sont entrés à l'intérieur. En quelques minutes, les prisonniers ont été libérés de leurs cellules. Lorsque trois autres prisonniers ont été amenés par les soldats d'occupation au milieu du raid, les choses sont devenues plus tendues. Grâce à l'action rapide des agents du PK, ils parviennent à enfermer les soldats et à libérer les capturés.&nbsp;&nbsp;Sans qu'un coup de feu ne soit tiré, 51 personnes au total sont libérées du centre de détention : 50 prisonniers et un gardien. Les Allemands réagissent le 9 décembre par des contrôles intensifs et des perquisitions. Le résultat fut nul, aucune arrestation ne fut effectuée et, fait exceptionnel, aucune représaille ne suivit.&nbsp;&nbsp;Après la guerre, le raid devint l'une des actions les plus célèbres de la résistance en Frise. Plusieurs livres sur l'action ont été publiés au fil des ans. Le film "The Silent Raid" (1962) a fait connaître l'histoire dans tout le pays. Environ un million et demi de spectateurs ont vu ce film lors de sa sortie.

Le raid sur le Blokhuispoort (centre de détention)

Le 14 avril, leurs véhicules blindés et leurs voitures roulaient déjà dans Dokkum, la ville la plus septentrionale. Un jour plus tard, ils libèrent également la capitale Leeuwarden. Les combats se poursuivent en plusieurs endroits. Les dragons parviennent toutefois à limiter leurs pertes, en partie grâce aux renseignements et à l'aide de la résistance frisonne. Quatre autres jeunes dragons perdirent néanmoins la vie au cours des combats. Le lien avec la Frise, et Leeuwarden en particulier, est toujours resté fort. Les Dragons célèbrent la "Journée de Leeuwarden" chaque année le 15 avril.À Leeuwarden, leur déploiement est commémoré par la levée du drapeau du régiment.

Libération par les Royal Canadian Dragoons

During the war, the occupation in Leeuwarden was hard to miss. German troops could regularly be seen on the streets. After the unrest of the Milk Strike in 1943, the central supply roads to the city were closed off with large concrete blocks. This “Mauer Wall” allowed only traffic to enter the city at a walking pace. &nbsp;The highest German authority in the province, Beauftragte Werner Ross had set up his office in the Old Burger Weeshuis in Leeuwarden. The SD was in the Spaarbank building on the Zaailand. When it moved to the Burmania House on 25 February 1945, the resistance saw an opportunity to install bugging devices. For the resistance, it was critical to know what the intelligence service was doing. &nbsp;With the help of the PTT, the telephone company at the time, microphones were installed and four telephone lines were tapped. The home line of Hauptsturmbandführer Albrecht was also tapped. The listening post listened in on conversations and interrogations day and night. It was an exciting and difficult task. The interrogations in the Burmania House were not gentle: in addition to intimidation and threats, torture was also used. After the liberation, a water chest, sap and thumbscrews were found there. Prisoners were also locked up in cramped cells with no freedom of movement. &nbsp;On Saturday, 14 April, the listening post’s work ended. That day, the SD could be heard clearing the premises. Typewriters were removed, and stamps were handed in. When the telephone rang at 21:00, it was not answered. The next morning, the Dutch Forces of the Interior took over the Burmania House as their headquarters. Resistance fighters arrested the last Germans. That same day, the resistance established a telephone link with the Allies. The underground forces were in full control of the city. The first Canadian tanks drove into the city at noon on Sunday, 15 April. Leeuwarden was liberated.

Eavesdropping in the Burmania House

Le musée de la Résistance frisonne a été ouvert en 1979 et a été le premier musée de la résistance aux Pays-Bas. Au fil des ans, il a élargi sa collection et a déménagé à plusieurs reprises. En décembre 2019, le musée a été réorganisé, ce qui a donné lieu à une nouvelle présentation exceptionnelle qui est actuellement exposée. Au musée de la Résistance, vous rencontrerez les citoyens de la Frise pendant les années de guerre. Des Frisons et des non-Frisons racontent comment ils ont vécu la guerre dans les campagnes de la Frise.La résistance et la persécution ont eu lieu, mais il n'y a pas eu d'hiver de la faim. Cependant, il y avait des réfugiés et des gens qui venaient de loin pour chercher du lait et de la nourriture. Les histoires sont au cœur du Fries Verzetsmuseum. Des témoins oculaires et des objets ayant une histoire personnelle nous rapprochent de la guerre. Ces histoires touchent, confrontent et font réfléchir. L'accent est mis sur les choix difficiles que les gens ont dû faire en ces temps particuliers. La guerre aérienne au-dessus de la Frise, la résistance contre l'occupant et la clandestinité sont au centre de l'exposition. Une attention particulière est également accordée au vol spectaculaire de la résistance frisonne sur la Huis van Bewaring (prison où sont enfermés les prisonniers en attente de jugement ou de condamnation) à Leeuwarden.

The Fries Verzetsmuseum (Frisian Resistance Museum) in Leeuwarden is devoted to the impact of the Second World War on people in the province of Friesland. The collection presents 45,000 objects, documents, books, magazines, photographs and films, which give a global picture of the war in Friesland. 

The Fries Verzetsmuseum was opened in 1979 and was the first resistance museum in the Netherlands. Over the years it expanded its collection and moved several times. In December 2019 the museum was reorganised which lead to a great new presentation which is currently on display.

In the Fries Verzetsmuseum you’ll meet the citizens of Friesland during the war years. Frisians and non-Frisians tell their stories of how they experienced the war in the countryside in Friesland. Resistance and persecution took place, but no hunger winter. However, there were refugees and people coming from far away to get milk and food.

Stories are at the heart of the Fries Verzetsmuseum. Eyewitnesses and objects with a personal story bring the war up close. These stories affect, confront and make people think. There is a focus on the difficult choices people had to make in these special times. Central are the subjects of the air war above Friesland, the resistance against the occupier and the hiding. Special attention is also paid to the spectacular robbery of the Frisian resistance on the Huis van Bewaring (prison which holds prisoners awaiting trial or sentence) in Leeuwarden.

La libération à portée de main, la résistance en action

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